Une Assemblée générale placée sous le signe de la résilience et de l'adaptabilité de la filière

Ryadh Sallem, athlète handisport au palmarès notable en natation, basket et rugby fauteuil reconnu également pour son engagement associatif intervenait en première partie de cette assemblée pour nous partager son expérience. « La résilience est un choix mais s’impose à nous ». Dans la pratique du sport comme pour les acteurs de la filière céréalière, elle permet de surmonter les obstacles et faire face aux défis contemporains.

Après un bilan des actions de l’année, orientées sur l’anticipation des évolutions internationales, règlementaires, sociales et économiques, Laurent Alexandre a bousculé les esprits. Connu pour ses prises de paroles tranchées, Laurent Alexandre, expert des sujets en lien avec l’intelligence artificielle a démontré comment cette dernière pouvait bouleverser l’ensemble de la filière céréalière, du champ … à la boulangerie et aux entreprises agroalimentaires.

Année après année, l’intelligence artificielle pourrait améliorer la productivité des cultures tout en améliorant la gestion des ressources, les drones pourraient être utilisés largement pour la surveillance des cultures afin d’identifier les nuisibles et détecter les maladies. Dans un futur très proche l’IA pourrait généraliser l’autonomisation des machines agricoles, permettrait une meilleure traçabilité des céréales ou encore aiderait les entreprises agroalimentaires à personnaliser la production alimentaire en réponse aux attentes et évolutions de consommation.

Dans les faits, l’intelligence artificielle est d’ores et déjà omniprésente, le comptage d’épis se fait dès à présent par drone, le recours aux outils d’aide à la décision permet aujourd’hui d’améliorer l’efficience des ressources et le développement de la traçabilité en technologie blockchain est une réalité.

« L’innovation dans nos métiers est permanente, elle doit impérativement être accompagnée d’une vision stratégique cohérente majeure », explique Jean-François Loiseau en conclusion de cette Assemblée avant d’interpeller les décideurs.
Que voulons-nous faire de cette France agricole et agroalimentaire ?